Comment soutenir le développement du covoiturage et de l'autopartage courte distance ?
Le covoiturage et l’autopartage réduisent l’impact environnemental et le coût des déplacements de courte distance, le gain annuel pour un particulier pouvant aller de quelques centaines à plus de trois mille euros.
Ces pratiques peinent cependant à se développer sur la courte distance et à conquérir de nouveaux territoires, en dépit des innovations apportées par de nouveaux acteurs. Ces enjeux de développement sont particulièrement forts dans les zones les moins denses : périurbain, rural, petites villes, etc.
Jusqu’à présent, les pouvoirs publics ont peu intégré ces nouveaux acteurs dans leur politique de mobilité. Or, leur rôle semble primordial dans la construction de l’articulation entre la mobilité collaborative et les autres modes de transport.
Une stratégie publique intégrant la mobilité collaborative pourrait reposer sur six piliers : aide à la communication ; clarification fiscale ; aménagement de la voirie ; expérimentation ; meilleure gouvernance ; financement public. Ces piliers doivent être mobilisés différemment selon les territoires, le dernier par exemple pouvant se révéler nécessaire dans les territoires les moins denses.