L’ADEME a réalisé un état des lieux sur des pratiques collaboratives potentiellement porteuses de réduction d’impact environnemental.
"La consommation collaborative, définie comme "un échange entre particuliers et à des fins d’usage, d’un bien ou d’un service", s’est développée très rapidement ces dernières années. Au delà des espoirs économiques et sociaux qu’elle suscite, elle pose des défis juridiques, fiscaux ainsi que des questions environnementales. D’ailleurs, quel est l’impact environnemental de ces nouvelles formes de consommation ?
Après avoir effectué un état des lieux à partir d'une douzaine de pratiques, il apparait que l'impact environnemental de la consommation collaborative dépend tout à fait des pratiques ; par ailleurs, "la consommation collaborative contribue assez faiblement à la réduction de l’empreinte environnementale des Français par rapport aux grandes tendances macroscopiques à horizon 2030". Pour les pratiques à plus fort potentiel (mobilités collaboratives, par exemple), un effort doit encore être fait sur leur accompagnement, afin d'atteindre ce potentiel (ex : maximisation du taux d'occupation des véhicules).
Une infographie et l'étude sont accessibles à partir du site dédié.