"Mon agenda pour le futur à moi" pour un numérique au service de la Transition écologique

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VIDEO - Yannick Rumpala, Rémi Sussan, Walter Bouvais, Pierre-Y Longaretti... et d'autres racontent leur "Agenda pour le Futur" en 4 minutes

"Mon agenda pour le futur à moi" pour un numérique au service de la Transition écologique

Organisées tout au long de l'année 2017, les "Open Conference" de Transitions² explorent les convergences entre numérique et écologie.

Journalistes, prospectivistes, chercheurs, innovateurs... racontent "leur" transition au carré, et comment nous pourrions engager l'action à l'avenir !

 

“Comment peut-on créer un système écologique ? Pas de recette ou de dégagement technique : il nous faut trouver la réponse nous-mêmes en expérimentant ! (...).“

Rémi Sussan, journaliste

“Une société est une structure de résolution des problèmes collectifs, mais on observe qu’il y a une prime à l’augmentation de la complexité dans la résolution des problèmes collectifs. Il faut travailler à réduire la complexité ! (...)“

Pierre-Yves Longaretti, Inria

 

 

“Des utopies comme celles de la "Sécession arcadienne" de Callenbach ou de l'abondance automatisée de Iain Banks , se retrouvent dans les imaginaires d'aujourd'hui des FabCities comme Barcelone. Ce sont des imaginaires puissants ! (...)“

Yannick Rumpala, Université de Nice

“Dans une "Innovation Facteur 4", l’impact n’est pas un sous-produit de l’activité, mais une composante essentielle du projet : il est de nature radicale, il y a un avant et un après, non seulement pour l’innovateur, mais pour toutes les parties prenantes" (...)“

Renaud Francou et Daniel Kaplan, Fing

 

 

“MudJeans, Interface, Fairphone... dans chacun de ces cas, il y a une vision, une direction, un entrepreneur, qui a décidé du cap à suivre sur les impacts, qui, à chaque arbitrage, ont primé sur les modèles économiques ; le business model a à chaque fois suivi la réduction des impacts (...)“

Walter Bouvais, journaliste

“Puisque les modèles ouverts ne sont pas par nature positifs mais que l’on observe que certains le sont, voire que l’ouverture serait une voie pour la transition écologique, une question se pose : à quelles conditions les modèles ouverts contribuent-ils à la résolution des défis environnementaux (...)“

Louis-David Benyayer, Without Model

 

 

“On peut aujourd'hui douter de la capacité transformatrice réelle de beaucoup des innovations "vertes" : la plupart d'entre elles sont des services d'optimisation sans la moindre remise en cause de nos modes de consommation alors que la clé de la transition est là. Le problème est qu'on importe trop facilement les cadres d'évaluation des start-ups à ce type d'innovation, où l'efficacité économique prime, alors que leurs ambitions sont plus larges et doivent être prises en compte dans la mesure de leurs réussites ! (...)“

Francesco Cara, If You Want To

“L’économie des plateformes est ambiguë : elle n’est pas durable en soi. Des systèmes comme Blablacar permettent sur la longue distance d’économiser un peu d’énergie, mais pas tant que ça. Dans de nombreux cas, il y a un report modal du transport collectif (train) vers le covoiturage. Il y a aussi des effets rebonds, qui minorent les effets positifs (les prix baissent, donc on se déplace plus). Mais sur la courte distance, le covoiturage peut apporter des bénéfices environnementaux bien plus positifs (...)“

Damien Demailly, Iddri

 

 

“La perspective technologique est celle du dépassement des limites. Il s’agit, soit de les franchir, soit de les abolir : trouver une source d’énergie infinie, réparer les écosystèmes, dépasser la rareté en fabricant à partir des atomes, dématérialiser (les informations, les objets, voire les Humains), « tuer la mort »… Et, parce que le désir fonctionne comme ça, chaque frontière passée permet d’abord d’entrevoir la prochaine.

L’écologie nous invite au contraire à intégrer les limites : (nous) contenir, réduire, et bien sûr relier les composantes de systèmes qui se veulent aussi clos que possible – la figure géométrique de l’économie « circulaire » délimite bien un territoire tourné vers lui-même et qui n’offre pas de prises à l’extérieur. Le discours est celui de la nécessité et de la raison, complété d’une esthétique de la sobriété (...)“

Daniel Kaplan, Fing