Session "Open Source écologique by design" à #fossa2015
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La conférence fOSSa 2015 nous a permis de nous intéresser à ce que les informaticiens ont à dire sur le changement climatique, à ce que les acteurs du libre et de l'open source, les hackers et les makers, ont à apporter à la COP21.
Aujourd'hui, l'apport écologique du numérique, libre ou pas, est au mieux discutable. D'un côté, il outille les modèles climatiques et il contribue à "découpler" en partie croissance économique et consommation de ressource. De l'autre, il consomme de l'énergie et des ressources rares et surtout, il contribue à pérenniser notre mode non soutenable de consommation et de production.
En quoi le libre et l'open source, le DIY, le peer to peer, peuvent-ils changer la donne ? Concrètement, au-delà des discours ? Dans quels domaines sont-ils vraiment porteurs d'autres manières de produire, consommer, mesurer la valeur… ? Quelles pratiques, quels mécanismes réellement alternatifs outillent-ils ? Quelles seraient les conditions pour aller beaucoup, beaucoup plus loin ? Y a-t-il des contre-exemples et que peut-on en apprendre ?
Daniel Kaplan, délégué général de la Fing, dans une keynote introductive, s’est intéressé aux apports possible de l’open source à l’écologie, des apports qui ne vont pas de soi… tout en invitant à l'action.
La transition écologique a un objectif clair , mais ne sait pas comment l'atteindre. La transition numérique transforme tout, mais ne sait pas en quoi. Chacune de ces transitions a besoin de l'autre ! Pouvons-nous mobiliser le pouvoir transformateur des technologies, pratiques et cultures numériques pour faire avancer la transition écologique ? Pouvons-nous rendre la transition écologique accueillante, disruptive, passionnante, motivante - et même aussi addictive - que la transformation numérique !? Le programme et la plate-forme Transitions² entend atteindre cet objectif.
Un débat animé par Jacques-François Marchandise, Fing, a prolongé la discussion : "L'informatique, levier de la transition écologique ou du green washing ?"
Christine Morin (Inria), Matthieu Clavier (Nantes métropole), et Daniel Kaplan ont pris part à cet échange.
Quelles sont les façons dont le numérique, l’open source en particulier peut nous aider à aller vers des objectifs de facteurs 4 (réduction massive de la consommation de ressources non renouvelables et des déchets, de l’ordre de 75% voire plus) ? En partant du principe qu’il ne suffira pas d’optimiser les systèmes tels qu’ils sont. Nous avons conduit deux ateliers qui se sont emparés de deux vecteurs écologiques assez différents, que nous avions qualifiés parmi d’autres :