Pitch de projets le 12 mai à 18h30 à la Recyclerie
Les 14 candidats retenus dans le cadre de l’appel à idées DEFInnovation Mobilités actives présenté leurs projets le jeudi 12 mai à La Recyclerie de 18h30 à 20h.
14 scénarios ont été présentés, expliquant l'apport du numérique. Vous allez retrouver sous peu une synthèse vidéo de ces projets.
Le DéFinnovation Mobilités actives est mené par le Club des villes et territoires cyclables et la Fing (Fondation internet nouvelle génération) avec le soutien de l'Ademe et s'inscrit dans le cadre du programme Transitions². Ce Défi a pour ambition de concrétiser des pistes de nouveaux services au croisement du numérique et du vélo.
L'appel à contribution est désormais clos : rendez-vous le 14 juin au CNAM pour une rencontre praticiens/chercheurs !
Dans le cadre du programme Transitions², la Fing, Inria, l'ADEME et l'Iddri proposent une rencontre dédiée au rôle de la Recherche dans le lien entre Transition numérique et Transition écologique qui s'adresse :
L'appel à contribution est clos rendez-vous le 14 juin au CNAM pour le connecteur recherche !Les temps forts :
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Quelle contribution le numérique et l'informatique peuvent-ils apporter à la « transition écologique », c'est-à-dire à la recherche d'un mode de développement capable à la fois de réduire de 80 % l'impact écologique de nos économies et nos modes de vie, d'accueillir 2 milliards d'humains supplémentaires et d'extraire de la misère ceux qui y vivent encore ?
Ainsi présenté, le défi qui s'adresse à la science informatique dépasse de loin, tant le green IT (la réduction de l'empreinte écologique du numérique soi-même) que la recherche d'une plus grande productivité des ressources et techniques. Les pistes à explorer sont plus radicales, plus systémiques : substitution, dématérialisation radicale, transformation de modèles économiques, sociaux et politiques… Par exemple, elles peuvent consister à étudier les manières dont le numérique pourrait faciliter la prise de décisions collectives difficiles, voire renouveler la démocratie, ainsi que des changements de pratiques individuels et collectifs.
Dans le cadre du programme Transitions², (transitions2.net) qui entend « mettre la transformation numérique au service de la transition écologique », la Fing, Inria, l'ADEME et l'Iddri ont lancé un appel aux chercheurs qui travaillent aujourd'hui, ou souhaiteraient travailler, dans cette perspective :
Une première rencontre s'est tenue le 22 janvier (voir la synthèse).
Elle se poursuivra le 14 juin par un "Connecteur Recherche", qui vise à créer des échanges fertiles entre chercheurs et praticiens.
Restitution de l'enquête sur le développement territorial durable dans le cadre de la journée d'étude Agir Local - Fing & Interconnectés
La journée d'étude Agir Local du 25 février, nous a permis de présenter les premiers enseignements de l'enquête initiée lors du Forum des Interconnectés au mois de décembre 2015 "Votre territoire, le numérique et l'environnement" .
Une vingtaine de participants ont assisté, à la Fonderie, à la présentation des résultats avant de participer à une session d'intelligence collective.
Agir local est un des défis du programme Transitions², lancé sur le champ territorial. Il vise à mobiliser la puissance du numérique au service de l’environnement sur les territoires (faciliter la participation, la prise de décision...). L'enquête réalisée cherchait à tirer parti des expériences et questionnements des acteurs territoriaux au croisement des transitions écologique et numérique.
Nous attirons l'attention sur le fait qu'il s'agit d'une petite enquête, et non d'une étude représentative. Son objet même rendait presque impossible d'y répondre complètement. Ses questions portaient sur 9 thématiques différentes. Elles étaient posées à des acteurs qui n'étaient souvent que sur un seul de ces sujets, de plus sur deux registres, le numérique et l'environnement. Les répondants sont déjà probablement hybrides.
L’enquête ne visait donc pas tant à récupérer des chiffres, que du signal.
Accéder aux résultats de l'enquête
Quelques constats généraux sur le processus :
Après-midi créative sur les axes prioritaires du développement numérique et environnemental pic.twitter.com/LPoSq23lQV
— Les INTERCOnnectés (@INTERCOnnectes)
Au-delà de ces résultats, et dans la suite des échanges du 25 février, nous produirons au printemps 2016, un livret qui tient lieu de kit méthodologique et de construction de démarche territoriale. Il s’agira de permettre à des territoires de se confronter à cet apport et de l’intégrer dans leur stratégie. Il sera par conséquent agile et évolutif.
La démarche continue sur la plateforme de travail Transitions², vous pouvez contribuer à l'aide des liens suivants :
Partagez une connaissance Partagez un projet Partagez un outil/une méthode
(Suivez les indications des liens de contribution
pour réagir en vous authentifiant si vous avez déjà un compte sur le site ou sinon en en créant un)
Synthèse d'une 1ère journée de travail rassemblant des chercheurs de toutes disciplines, le 22 janvier 2016.
Quelle contribution le numérique et l'informatique peuvent-ils apporter à la « transition écologique », c'est-à-dire à la recherche d'un mode de développement capable à la fois de réduire de 80 % l'impact écologique de nos économies et nos modes de vie, d'accueillir 2 milliards d'humains supplémentaires et d'extraire de la misère ceux qui y vivent encore ?
Fin 2015, la Fing, Inria et l’Ademe lançaient un appel aux chercheurs qui travaillent aujourd'hui, ou souhaiteraient travailler, dans cette perspective :
Pour partager leurs travaux et références, mais aussi leurs éventuelles difficultés,
Pour imaginer ensemble les voies par lesquelles la recherche en informatique pourrait fournir une contribution décisive à cet objectif.
Le 22 janvier 2016, une première rencontre réunissait une 40aine de participants, en majorité des chercheurs, pour partager travaux, interrogations et envies de collaboration. L'enjeu : engager une dynamique pour que se cristallisent des collaborations fertiles entre disciplines de recherches différentes et praticiens, pour engager des projets décisifs pour la Transition écologique.
En voici la synthèse.
En un coup d'oeil : que trouve t-on dans ce document ? >> Une première liste des champs de recherche au croisement du numérique et de l’écologie. Il faudra bien sûr la compléter ! (ex : Green IT, Smart City, Robotique, Mobilité...) >> Des verbatims de chercheurs, issus du descriptif de ces champs de recherche (ex : “Une inquiétude : que les modèles prennent de plus en plus de place dans notre société”) >> Une première cartographie des "grandes tensions" qui se nouent à la croisée du numérique et de l'écologie - et qui donc interpellent la recherche (ex : Optimisation/Transformation, Micro/Macro...) >> Une invitation à engager de nouveaux projets de recherche : nouveaux sujets de recherche pour demain, collaborations fertiles, appel à l'interdisciplinarité... >> Le compte-rendu de "zooms d'experts" sur certains sujets à la croisée du numérique et de la Transition écologique : Inria, Adème, Fing et IDDRI (ex : numérique et Transition énergétique, mobilités collaboratives, Smart City, carburants de 3e génération...) Ce séminaire est le 1er d'un cycle de plusieurs rencontres
A vous de contribuer ! Partagez une connaissance Partagez un projet
NB : les champs de recherche des participants sont détaillées en annexe du document, Point 2.5)
Green IT / IT for Green
Efficacité énergétique du cloud (Green cloud)
Architectures décentralisées du web, Cloud P2P
La ré-utilisation d’énergie des datacenters
Optimisation énergétique des logiciels
Ecoconception hard et soft
Eviter au maximum les transmissions de données, coûteuses en énergie (“Faire des calculs là où sont les data”)
Le “Smart”
Optimiser les consommations énergétiques d’un bâtiment, d’une ville… et plus largement d’un système
Aider les humains à prendre des décisions et/ou décider à leur place
Construire l’adéquation entre production et consommation d’énergie (synergies entre smart grids et cloud)
Mobilité
Empreinte écologique des mobilités collaboratives sur l’environnement, particulièrement sur les courtes distances, par exemple en ville (il y a déjà des études sur les longues distances)
Data et algorithmes
Interfaces de compréhension des algorithmes et des données
Data-mining, analyse de données environnementales pour optimiser la consommation d’énergie (par exemple dans des fermes)
Big data
Analyse de données environnementales
Objets connectés
Conception et mise en oeuvre de systèmes distribués autonomes, pour adapter les charges d’énergie à la production
Systèmes embarqués critiques
“Internet of things”
Carburants “nouvelle génération”
Contrôle et gestion d'écosystèmes
Modélisation du métabolisme des micro-organismes
Simuler un potentiel de production (ex : de micro-algues) à l’échelle d’un pays
Analyse des impacts énergétiques, de mobilisation de ressources… pour passer à la production
Analyse d’impacts énergétiques
Robotique
Apports de la robotique industrielle et d’assistance (personnes âgées, handicap…) à l’écologie : une autre forme d’impact ?
L’informatique de la résilience
La “Collapse informatics”, courant de recherche sur la conception de systèmes numériques utilisables après l'effondrement de nos civilisations
Web sémantique
Le web sémantique (nouvelles ontologies) au service de l’analyse des controverses,
… sur la posture du chercheur
… sur les modèles et leur complexité
… sur les mécanismes de décision
“Champs de recherche actuels” : que pourrait-on faire pour aller plus loin ? > Compléter cette cartographie, qui est loin d'être exhaustive : quels sont les champs de recherche non mentionnés ici ? Quelles disciplines (en particulier des Sciences Humaines et Sociales) travaillent au croisement des deux Transitions ? Quels chercheurs aurions-nous envie de solliciter à l’avenir ? > Publier une cartographie synthétique des principaux champs de recherche et mettre en évidence les “trous dans la raquette”, pour engager de l’action. > Partager les travaux dont vous avez connaissance ici : Partagez une connaissance Partagez un projet |
NB : cette première cartographie de tensions appelle des compléments et à vocation à être enrichie
Tensions |
Autour de quoi s’organise cette tension ? |
Des exemples |
Ce qui pourrait challenger la Recherche et/ou les chercheurs |
Optimiser / Transformer |
Beaucoup de travaux de recherche sont focalisés sur l’optimisation de systèmes existants - parfois avec succès. Pourtant, la recherche du “Facteur 4” nécessitera vraisemblablement des transformations plus radicales des systèmes (de production, distribution, recyclage…). |
Dans le Green IT, si on agit à l’échelle de l’ensemble des terminaux, infrastructures, logiciels… “on peut atteindre un facteur 1000”. Mais on peut aussi penser que l’IT for Green (mettre l’informatique au service de systèmes plus écologiques) pourrait avoir de forts effets de levier : dématérialisation radicale, “zero waste”, partager plus d’objets, de véhicules, de lieux... |
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Ordre / Désordre |
On a souvent tendance à convoquer le numérique pour organiser les systèmes et les projets : il mesure, hiérarchise, modélise, … |
Les 7 leviers du numérique (Source : Questions Numériques, Fing : http://reseau.fing.org/qntransitions) :
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Décision “algorithmique” / Décision humaine |
D’un côté, des systèmes complexes qui fonctionnent grâce à des données et des calculs (voitures autonomes, smart cities…). En outre, plus les modèles deviennent complexes et nécessitent des calculs poussés, plus les calculs deviennent opaques - quand cette opacité n’est pas elle-même organisée ! |
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Innovation technologique / Innovation sociale, de service, de modèle... |
Une part déterminante de l'innovation radicale (qui redéfinit les termes de référence du domaine auquel elle s'applique) ne repose pas sur une avancée technologique, mais plutôt sur une innovation de service, de modèle d'affaires, d'organisation… |
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Micro / Macro |
Le passage à l’échelle, la reproductibité à grande échelle n’est pas la seule voie. La voie du “Think Small”, la force transformatrice du “petit” en réseau se propose également. |
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Temps longs / Temps courts |
Les temporalités dans l’écologie sont très longues. A l’opposé, le taux de renouvellement dans le numérique (hard et soft) est très rapide - ce qui pose par exemple au passage les questions de pérennité de la Smart City. Du coup, les initiatives visant à utiliser le numérique au service de l’énergie ne se projettent pas assez dans le long terme. |
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“Tensions pour la Recherche” : que pourrait-on faire pour aller plus loin ? > Compléter cette cartographie : y’a t-il d’autres tensions fondatrices qui aident à positionner les questions de recherche ? |
“Voilà sur quoi nous pourrions vouloir progresser, proposer et engager de nouvelles collaborations à l’avenir…”
1- Mieux valoriser les travaux sur l’empreinte écologique du numérique et l’informatique “écologique by design”
Le Green IT est la condition d’entrée pour discuter avec les acteurs de l’écologie : sans réponse aux questions sur la consommation de ressources de numérique tout au long du cycle de vie, du recyclage, de l’éco-conception, … il sera difficile d’aller plus loin et d’imaginer de nouvelles pistes où le numérique se mettrait au service de l’écologie. L’enjeu est grand, puisqu’il ne s’agit pas uniquement de réduire l’empreinte écologique du numérique, mais d’inverser la courbe.
Pour commencer, on peut imaginer travailler sur la valorisation des travaux et communautés de recherche existants, qui ne semblent pas légion en France (à infirmer ?).
Il s’agit aussi en parallèle d’explorer les pistes autour de l’IT for Green : le numérique peut-il se mettre au service du partage, de la mutualisation, de la dématérialisation de plus de choses, … Une des clefs est la “mesure” : est-ce que l’informatique peut se mettre à mesurer l’empreinte écologique de façon plus naturelle, au même titre qu’elle mesure aujourd’hui l’activité économique “normale” des organisations ? Si on s’oblige à mesurer cela, en s’appuyant sur des référentiels de mesure existants, beaucoup de choses changent...
2- Le numérique au service de la décision collective et de la mise en capacité du “plus grand nombre”
Il y a un équilibre compliqué à trouver entre « on ne prend pas en compte les humains » et « il faut aussi des grands modèles ».
Le numérique, c’est à la fois des grands modèles, du calcul, qui peuvent éclairer des modèles écologiques complexes.
Mais c’est aussi largement de la communication entre humains, donc il faut aussi se donner les moyens que tout le monde comprenne et y participe - sinon, il n’y aura pas d’adhésion.
L’extension du nombre d’acteurs (pas uniquement les individus) qui soient en mesure de comprendre un environnement, se fixer des buts et les atteindre, est un enjeu essentiel.
C’est particulièrement vrai sur le sujet environnemental : l’injonction au changement de comportement “parce que c’est important pour la planète” n’est pas fertile ; en revanche, travailler sur la manière dont le numérique peut fournir des outils à la fois individuels et collectifs, des informations, des données et développer des compétences peut avoir des effets de leviers plus forts.
Que peut-on imaginer rassembler ou construire pour outiller la Transition écologique ? Et en quoi le numérique peut aider à comprendre des systèmes complexes, à fonder des décisions, à arbitrer entre des acteurs qui ont des logiques différentes ?
3- Mener de front la transformation des systèmes et l’optimisation “à l’échelle”
Est-ce qu’on peut imaginer “croiser” les 7 leviers du numérique avec quelques grands “vecteurs” écologiques (la réduction des intrants, des déchets et de la demande) pour imaginer des croisement fertiles ?
Par exemple :
La dématérialisation radicale
Le partage de lieux, d’objets, de véhicules...
Les data au service de l’économie circulaire
Organiser la 2e vie des objets
…
L’enjeu est de sortir de nos zones de confort, de dépasser l’optimisation.
Pour autant, le travail sur l’optimisation énergétique doit se poursuivre : pris à une certaine échelle le facteur 4 (et plus) est possible :
Exemple du Green IT, quand on travaille conjointement sur les infrastructures, les capteurs, les terminaux et le logiciel ;
La piste du Low Tech (Référence : Philippe Bihouix) : est-ce que le numérique peut aider à être plus frugal ?
4- “L’environnement de recherche”
Il s’agit ici de travailler à la fois sur :
La posture du chercheur et de la Recherche : comment le chercheur définit ses objets, en cherchant du sens au delà des enjeux scientifiques ?
L’interdisciplinarité, la solidarité entre chercheurs, même si d’une part collaboration induit des difficultés à se comprendre, du temps nécessaire à mieux se connaître alors qu’on en manque, des budgets restreints… et que d’autre part, l'interdisciplinarité est assez mal appréciée du point de vue académique...
Influer sur les dispositifs de soutien à l’innovation pour travailler sur de l’innovation qui ne soit pas exclusivement technologique
“Pistes futures de Recherche” : que pourrait-on faire pour aller plus loin ? > Compléter cette liste : y a t-il d’autres “grands ensembles” de questions saillantes ? > Quelles questions de recherche pourrait-on formuler sur cette base ? > En quoi une recherche mêlant informatique et Sciences Humaines et Sociales serait décisive ? Quels terrains seraient propices à un tel projet ? Qui faudrait-il vraiment associer ? => Ces pistes pourraient notamment faire l’objet d’une future rencontre |
Extraits de l’appel Transitions2 :
(...) La transition écologique est notre horizon incontournable, mais la dégradation continue de notre environnement nous oblige à admettre qu’elle sait mieux décrire son but que son chemin. La transition numérique est notre quotidien, le point commun de la plupart des transformations dont nous sommes les acteurs, mais elle ne poursuit pas d’objectif collectif particulier. L’une a le but, l’autre le chemin : chacune des deux transitions a besoin de l’autre !
Et pourtant leurs acteurs évoluent trop souvent dans des sphères isolées, sans réaliser la puissance transformatrice qu’aurait leur convergence.
Issus pour les uns du numérique et pour les autres de l’écologie, nous nous adressons à toutes celles et tous ceux qui ne se satisfont pas de cette disjonction. A celles et ceux qui agissent, pensent, militent, inventent, créent à l’intersection du numérique et de l’écologie, et plus largement à tous les acteurs animés d’une volonté de réinventer nos manières de vivre dans un monde plus durable et inclusif. (...)
> Les slides : http://fr.slideshare.net/slidesharefing/transitions-bringing-together-the-digital-and-the-ecological-transitions
> Les 7 leviers du numérique et les vecteurs de la Transition écologique : http://fr.slideshare.net/slidesharefing/poster-transitions2-2015
Benoit Combemale [Johann Bourcier et Olivier Barais] : « Modeling for Sustainability »
Olivier Bernard : « Numerical tools to gide the development of 3rd generation biofuels »
Nathalie Mitton [Christine Morin et Valerie Issarny] : «Smart cities multi-disciplinary research at Inria»
Alexandre Monnin : «The future of the Web between digital transition and environmental collapse»
L’IDDRI, institut de recherche privée, a pour objectif d’élaborer et de partager des clés d’analyse et de compréhension des enjeux stratégiques du développement durable dans une perspective mondiale. A travers ses programmes sur le climat, la biodiversité, la ville et le numérique, l’Iddri explore le fonctionnement de systèmes (politiques, urbains, etc) et propose des projections à 50/60 ans.
Qu’est-ce qui lie la Transition Ecologique à la Transition Numérique ?
Les technologies numériques ne sont ni bonnes ni mauvaises, c’est l’usage qu’on en fait qui est important. Il faut penser leurs intégrations dès l'amont des projets de politiques publiques
Quels sont les principaux axes de recherche à la croisée de ces deux transitions ?
Mesurer l’impact environnemental de la consommation collaborative
Les plateformes d’échange de biens, de mobilité collaborative, génèrent des effets rebonds. Les solutions ne peuvent donc pas exister seules, mais doivent se penser dans un système public.
La ville Intelligente, le crowdsourcing, le Big Data
La dimension participative est intéressante dans le sens où elle permet d’offrir un parallèle entre les deux transitions. A l’origine du développement durable, il y a l’idée du “collectif” pour trouver solution. C’est aussi un point de départ du numérique, qui permet de faciliter la participation.
Les modèles urbains
Le numérique (notamment via l’exploitation de data) est mis au service d’une meilleure compréhension de la ville et des moyens de la planifier. Cela nécessite une collaboration entre acteurs de l’aménagement et des chercheurs mathématiciens et informaticiens.
L’importance des collaborations pluridisciplinaires
Des modélisations qui fonctionnent mieux via les travaux en communs (par exemple l’Iddri avec l’Inria).
Décryptage de concepts qui vont avoir de plus en plus d’importance (il y a une vraie valeur ajoutée à faire un décryptage grand public des algorithmes “qu’on nous vend”).
Des données de meilleure qualité. L’Inria dispose d’un savoir faire sur la production de données (données de capteurs, générées dans le cadre scientifique) mais également des données crowdsourcées.
Partager les connaissances entre différents corps de métiers : l’optimisation grâce au numérique n’est pas si évidente - par exemple permettre à un individu de connaître sa consommation énergétique ne va pas forcément lui faire changer son comportement.
Qu’est-ce qui lie la Transition Ecologique à la Transition Numérique ?
L’idée, fausse, que le numérique va nous libérer de nos contraintes environnementales est encore tenace. A titre d’exemple, la voiture « autonome » ne permet pas de s’affranchir des facteurs humains et moraux puisqu’il va falloir faire des choix sur les algorithmes qui les opèrent.
Autre exemple : la promesse des données au service de l’optimisation des systèmes, censés rendre les citoyens plus intelligents. L’idée n’est pourtant pas de produire moins de connaissances et de données mais bien d’interroger la manière dont on les restitue aux utilisateurs finaux pour que plus de connaissances se traduisent par plus de gains au niveau environnemental
Si on ne réinscrit pas le numérique (soft ou hard) dans la société dans son ensemble, on ne va pas faire grand chose, voire heurter la cause...
Numérique et écologie peuvent se vivre comme des antagonismes
High Tech vs Low Tech : la course effrénée à l’innovation technologique contribue clairement à l’empreinte écologique (Green IT 1.0). Le “Low Tech” (cf notamment le livre de Ph Bihouix) se pose en alternative.
La question des temporalités : les temporalités dans l’écologie sont très longues (le nucléaire, la ville…). A l’opposé, le taux de renouvellement dans le numérique (hard et soft) est très rapide - ce qui pose par exemple au passage les questions de pérennité de la Smart City. Du coup, les initiatives visant à utiliser le numérique au service de l’énergie peuvent souffrir de cet écart de temporalité.
5 enjeux importants sur le lien entre transition numérique et transition écologique
Un tour de table a permis aux participants d’exposer leurs travaux et d’en partager les enjeux importants. Vous retrouverez ici un tableau de “qui fait quoi”.
Nom |
Rattachement |
Mots-clés |
Inria- LEM0N We develop theoretical and numerical tools to model physical processes that occur in the coastal region. This area can be seen as the natural interface between various environments: sea, sandy bottoms, urban coastal areas, river deltas, lagoons, etc. Our objective is to build and improve models to simulate those systems and to couple them (together or with external data) in order to produce a global forecasting system that better accounts for the variety of natural phenomena. |
Coastal region ; Global forecasting system |
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Inria– STEEP The objective of the STEEP team is to develop quantitative tools for decision aiding which allow to implement sustainable policies at local scales. |
Quantitative tools ; Decision aiding Sustainable policies ; Local scales |
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Inria– AVALON The goal of the Avalon team is to execute parallel and/or distributed applications on parallel and/or distributed resources while ensuring user and system objectives with respect to performance, cost, energy, security, etc. Users are not interested in the resources used during the execution. Instead, they are interested in how their application is going to be executed: in which duration, at which cost, what is the environmental footprint involved, etc. (...) a major issue is to design models, systems, and algorithms to execute applications on resources while ensuring user constraints (price, performance, etc.) as well as system administrator constraints (maximing resource usage, minimizing energy consumption, etc.). |
System, model, algorithm design ; User constraints (price, performance, environmental footprint) ; Administrator constraints (maximing resource usage, minimizing energy consumption, etc.) |
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Inria-MYRIADS The objective of MYRIADS is to design and implement systems and environments for autonomous service and resource management in distributed virtualized infrastructures. The team tackles the challenges of dependable application execution and efficient resource management in the future Internet of Services. |
Distributed virtualized infrastructures ; Internet of Service ; Efficient ressource management |
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Inria-SPADES The Spades project-team aims at contributing to meet the challenge of designing and programming dependable embedded systems in an increasingly distributed and dynamic context. Specifically, by exploiting formal methods and techniques, Spades aims to answer three key questions: - How to program open networked embedded systems as dynamic adaptive modular structures? - How to program reactive systems with real-time and resource constraints on multicore architectures? - How to program reliable, fault-tolerant embedded systems with different levels of criticality? |
Programming ; Designing ; Dependable embedded systems |
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Diverse is a research team of IRISA (mixed research unit grouping CNRS, Université Rennes 1, INRIA INSA Rennes in Rennes / Britanny / France), in Software Engineering. In this broad domain we develop models, methodologies and theories to address the challenges raised by the emergence of several forms of diversity in the design, deployment and evolution of software intensive systems. We explore a model-based approach to develop smart cyber physical systems for resource management (production, distribution or consumption), namely sustainability systems, i.e., dynamically adaptable resource management systems for the sake of sustainability (e.g., smart grid, smart building, smart cities…). Our overall objective is to rely on a modeling framework and domain-specific modeling languages to enable broader engagement of the community, facilitate more informed decision-making, and directly use those decisions to drive the automatic and dynamic adaptation of the sustainability systems. |
Software Engineering, decision making, self-adaptation, sustainable system, model |
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Inria - POSTALE Postale focuses on providing software and hardware means to help programmers to deal with the ever growing complexity of programming state-of-the-art parallel and distributed architectures and to develop optimized HPC applications. |
High-performance computing (HPC) ; Architecture ; Compilation |
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IRSTEA "Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture." Irstea est un organisme de recherche qui, depuis plus de 30 ans, travaille sur les enjeux majeurs d’une agriculture responsable et de l’aménagement durable des territoires, la gestion de l’eau et les risques associés, sécheresse, crues, inondations, l’étude des écosystèmes complexes et de la biodiversité dans leurs interrelations avec les activités humaines. |
Agriculture ; Territoire ; Environnement |
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Inria-CORSE Les objectifs de recherche de CORSE visent à la maximisation de vitesses d’exécution et à la réduction de la consommation énergétique, ce à la fois pour le calcul haute performance et les systèmes embarqués. Les applications ciblées appartiennent notamment aux domaines de la géophysique, des nano-matériaux ou du traitement du signal. |
Calcul & Systèmes embarqués ; Vitesse d'éxecution ; Réduction consommation énergétique |
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Inria- PHOENIX A host of networked entities (devices and services) are populating smart spaces that become prevalent (e.g., building management, personal assistance, avionics) and large scale (e.g., train station, city, highway network). These smart spaces are becoming intimately intertwined with our daily life and professional activities, raising scientific challenges that go beyond the boundaries of single field of expertise. Two main avenues of research : - design-driven software development approach that leverages programming languages principles and techniques to guide and support the development of applications orchestrating networked entities. - cognitive digital assistance that exploits the capabilities of smart spaces to provide services that compensate or remediate cognitive difficulties. |
Programming Languages ; Software Engineering ; Cognitive Digital Assistance |
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TechEduLab Plateforme spécialisée sur les technologies numériques en milieu éducatif. A partir de ces développements logiciels originaux, ses équipements permettent notamment d’analyser les impacts des nouvelles technologies numériques sur les apprenants et les enseignants. |
Education ; Technologies ; Plateforme |
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Inria - BIOCORE L’objectif global de Biocore est d’appliquer et de développer des méthodes de l’automatique (modélisation, identification, estimation, régulation, contrôle optimal, théorie des jeux) et de la théorie des systèmes dynamiques aux écosystèmes artificiels. Axes de recherche : - Modélisation et contrôle des bioréacteurs - Modélisation et surveillance de la croissance du phytoplancton - Modélisation, suivi et contrôle des procédés de traitement de l’eau - Bioénergies, production de lipides par les microalgues - Lutte biologique - Modèles biochimiques intracellulaires - Mathématiques de la modélisation en biologie - Logiciels à usage des modélisateurs et des biologistes |
Systèmes dynamiques ; Ecosystèmes artificiels ; Biologie |
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CNES - Espace, Innovation et Société Pilotage d'un programme de recherche en SHS, avec le CNES (centre national d'études spatiales) dans le cadre d'une démarche globale de réflexion sur l'innovation au CNES. |
CNES ; Espace ; Innovation |
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Inria - REGAL Nos thématiques de recherche sont centrées sur l’adaptation des systèmes aux nouvelles infrastructures réparties: les systèmes pair-à-pair (P2P), les réseaux dynamiques sans-fil, les nuages informatiques et les machines à grand nombre de cœurs. - Notre objectif est d’adapter aux contraintes particulières de ces environnements les protocoles fondamentaux des systèmes répartis tels que l’allocation de ressources, la gestion des accès concurrents ou encore l’accès aux données. - Les défis scientifiques sont le passage à l’échelle, la gestion de la dynamicité et la dématérialisation de l’infrastructure physique. |
Infrastructures réparties (P2P, cloud, ...) ; Protocoles systèmes répartis (allocation ressources, accès au données, ...) |
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Inria-Irisa (Rennes 1) En charge de l'activité prospective sur l'agriculture numérique à l'Inria |
Data Mining ; Algorithms ; Agriculture |
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Inria - WIMMICS (Starting Research Position) Wimmics stands for Web-Instrumented Man-Machine Interactions, Communities, and Semantics. - Our challenge is to bridge formal semantics and social semantics on the web - Our research areas are graph-oriented knowledge representation, reasoning and operationalization to model and support actors, actions and interactions in web-based epistemic communities. - The application of our research is supporting and fostering interactions in online communities and management of their resources |
Formal semantics ; Social semantics ; Knowledge representation |
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Inria Mathematical modeling and control design in industrial and humanoid robotics. |
Robotics ; Decision making |
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Doctorant école polytechnique Analyse écosystémique d'un réseau socio-économique - évaluation de la résilience du système alimentaire d'un pays en développement. |
Réseau socio-économique ; Modélisation mathématique ; Résilience |
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Jean-Fançois Mari - Amedeo Napoli |
“Equipe-projet Inria Orpailleur au centre Inria Nancy Grand Est. L'équipe orpailleur s'intéresse à la découverte de connaissances dans les bases de données (fouille de données) appliquée à des données massives et complexes. Parmi les domaines d'application qui sont étudiés dans l'équipe figurent l'agronomie, la biologie, la chimie et la médecine (pour les principaux). Dans tous ces domaines, la transition vers le numérique et l'écologie numérique sont devenues d'importance primordiale et donc sont des centres d'intérêt pour l'équipe. De plus, le web des données qui matérialise de façon effective cette transition est aussi un terrain d'investigation de premier plan pour l'équipe. Enfin, la description et la visualisation des données complexes, quelles qu'elles soient, tout comme celles des motifs qui sont issus des processus de fouille de données, restent des défis pour l'heure actuelle. Ces problèmes sont complètement liés à la transition vers le numérique et à l'écologie numérique.” |
Et vous ? Partagez une connaissance Partagez un projet
Journée d'étude - Numérique et stratégies environnementales, outiller les territoires
La transition écologique est un enjeu majeur pour nos territoires ; la transition numérique est un ensemble de leviers produisant des transformations systémiques. Ces deux transitions contemporaines convergent peu : stratégies cloisonnées, cultures distinctes.
Le défi « Agir local » du programme Transitions2, porté par la Fing, vise à mobiliser la puissance du numérique au service de l’environnement sur les territoires.
La Fing et les Interconnectés ont lancé lors du forum de décembre 2015 une enquête visant à tirer parti des expériences et questionnements des acteurs territoriaux au croisement de ces deux transitions. Réponses espérées avant le 20 février
Le 25 février, nous vous invitons à échanger sur les premiers enseignements de cette enquête, à poursuivre l'exploration du sujet défriché avec Anis lors des Roumics, avec l'Ademe, avec la Région Basse-Normandie, et à faire émerger de nouvelles pistes pour le territoire. >> Merci de cliquer sur ce lien pour vous inscrire
Transitions² au Forum des Interconnectés 2015
C’est tout naturellement que le programme Transitions² était présent, en pleine COP21, dans les échanges du forum des Interconnectés 2015 dont le thème était « Numérique et transitions » L’appel à convergence entre transition écologique et transition numérique s’est en effet glissé entre plénières et atelier.
Un sujet éminement politique, comme l’évoquait Daniel Kaplan à propos notamment des rapports entre numérique et environnement, dans une table ronde le mercredi 2 décembre :
« Il n’y a pas beaucoup de sujets plus politique que le numérique. […] Nous devons quitter le monde carbone, mais nous avons besoin de trouver un chemin et des objectif à la société digitale ».
En visio depuis dont on voit le décor, à suivre : le beurre (bio) et le bitcoin du beurre https://t.co/AMomipnVC7
— Daniel Kaplan (@kaplandaniel)
Table ronde "le numérique est-il politique ?" avec ... pic.twitter.com/yYwudiUWur
— Emmanuel Vandamme (@evandamme)
>> Retrouver la vidéo de la plénière des Interconnectés 2015 "Numérique et politique"
Jacques-François Marchandise animait le même jour une table ronde sur la transition énergétique. Celle-ci est en, effet à la fois une des grandes promesses du numérique et une des grandes urgences environnementale. Comment arriver à atteindre des objectifs assez ambitieux afin de reconfigurer complètement nos appproches de l’énergie et comment, à l’intérieur de ça, pouvons-nous actionner le numérique ?
Anis, les Interconnectés et la Fing proposaient, par ailleurs, de répondre à une enquête visant à mieux identifier les pratiques et les opportunités des territoires et les meilleurs leviers numériques pour la transition écologique : " Votre territoire, le numérique et l’environnement » dans le cadre du défi Agir Local de Transitions2
répond au sondage sur le défi des transitions énergétique & numérique pic.twitter.com/bZsJ7RpSk0
— Laëtitia Geneyton (@latrackeuse)
Nous avons donc commencer à identifier, cartographier, collecter l’ « univers de données » actionnables pour outiller les stratégies énergétiques & écologiques des territoires en collaboration avec les citoyens.
Plusieurs thématiques ont été évoquées :
• Qualité de l’air : manque de moyens d’agir, les taux dépassent, que faire, on constate, on dit « restez chez vous »
-> Relier à la santé
-> déplacements à vélo
• Alimentation : touche toutes les générations. Agit sur la santé.
->touche toute la chaîne
->nos enfants mangent mal
->hospitalier
• Echelle du quartier / énergie positive
• Relocalisation et production locale. Réparabilité.
• Pollution sonore
• Changements de comportement. On fonctionne à l’aveugle. On ne sait pas quelle est notre contribution personnelle à la dégradation/contribution. Smart grid/ logement = + complexe. Les usagers s’amusent avec leur tableau de bord puis laissent tout tomber.
Remarques
• Le cloisonnement apparent des thématiques explose assez vite : qualité de l’air et de l’eau / alimentation / mobilité
• La question des échelle se révèle centrale, besoin de masse.
• Les données sont collectées « là où sont les gens » elles sont dynamiques (santé, mobilité)
• Un diagnostic est nécessaire (attention à ne pas faire porter à un individu ce qui n’est pas à sa charge, mais résulte d’une stratégie)
a) Réduire l’empreinte des individus /détruire les légendes urbaines
b) Multiplier par 10 les vélos, diviser par 10 les voitures
c) Circuits courts, à relocaliser ?
d) Améliorer la qualité de l'air, réduire la pollution sonore
Nous avons finalement choisi nous concentrer sur 3 défis : Relocalisation et circuit court, Vélo et mobilité, Changement des comportements et parcours individuel (Un agenda 21 du citoyen).
Nous nous sommes alors attachés à identifier les leviers informationnels nécessaire pour relever les défis (ex : j’ai besoin, pour relever ce défi, de connaître un peu mieux le trafic des voitures, les habitudes des citoyens...) :
La suite de ce travail, rendez-vous pour une journée de restitution de l'enquête Agir Local le 25 février à la Fonderie
Un atelier du cycle AgirLocal de Transitions² le 29 janvier à 14h à La Maison de l'Agglomération
La transition écologique est un enjeu majeur pour nos territoires; la transition numérique est un ensemble de leviers produisant des transformations systémiques. Ces deux transitions contemporaines convergent peu : stratégies cloisonnées, cultures distinctes.
Le défi « Agir local » du programme Transitions2 vise à mobiliser la puissance du numérique au service de l’environnement sur les territoires.
L’atelier du 29 janvier 2016 rassemble des acteurs (publics, privés, associatifs) de l’agglomération lorientaise à la croisée des différents domaines et problématiques environnementaux et numériques.
Les travaux de cet atelier seront publiés en ligne par la Fing et partagés par les acteurs lorientais dans le cadre de la rencontre nationale Agir local du 11 février 2016 à Paris.
L’enquête Agir local : https://transitions2.net/catalogue/view/474/agirlocal
S'INSCRIRE
L'inscription est gratuite mais obligatoire pour accéder à l'atelier qui aura lieu à La Maison de l'Agglomération, Quai du Péristyle, Lorient.
La soirée se poursuivra par une controverse du 31DT organisée par Camp'Tic "Le numérique peut-il être écologique ?" (en accès libre). Attention la soirée se déroulera Aux ateliers du 31 DT 31 rue Duguay Trouin [Plus d'informations]
Répondre à l'enquête :
Découvrir et prendre part au Défi AgirLocal :
Trois interventions sur l'innovation, les "makers" et la transition énergétique/écologique
Le 16 décembre 2015, le Comité Energies de l’Association des auditeurs jeunesse de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (ANAJ-IHEDN). Y intervenaient Jennifer Leblond (Ouishare / POC21), Romain Lacombe (Plume Labs) et Daniel Kaplan (Fing / Transitions2).
Vidéo de la conférence :
Synthèse de l'événement Respire ta ville des 10 et 11 décembre
Les 10 et 11 décembre, pendant la COP 21, quelques 60 innovateurs, professionnels de la santé et de l'environnement, acteurs territoriaux se sont rassemblés pour challenger des projets innovants autour de la santé et de la qualité de l'air lors d'un événement Respire ta ville « Accélérateur de projets ».
Initié par le Réseau des Villes-Santé de l’OMS, l’ADEME et la Fing, Fondation Internet Nouvelle Génération, le projet Respire ta Ville proposait, en effet, de créer un accélérateur afin de stimuler, révéler, connecter et accélérer des approches innovantes reliant santé et qualité de l’air.
Deux jours pour faire émerger de nouvelles réponses aux enjeux de santé liés à la qualité de l’air et au climat, en réponse aux 3 défis lancés par les villes :
Améliorer la qualité de l'air intérieur Mesure et compréhension de la qualité de l'air Agir autrement sur la qualité de l'air
Les Petits débrouillards, premier réseau national d‘éducation populaire à la science et par la science et d’éducation au développement durable, nous ont accueilli dans leur locaux, aux Grand Voisins. Ce nouveau lieu, situé dans les anciens bâtiments de l'hôpital Saint-Vincent de Paul, à deux pas de Denfert-Rochereau, bruissait d'événements et de rencontres profitant de la dynamique autour de la COP21.
La première journée était consacré à la rencontre et la découverte mutuelle entre acteurs territoriaux et innovateurs :
Les dispositifs des villes santés :
Les projets des innovateurs
Initiatives supports, espaces ressources pour les projets :
Un Barcamp, pendant lequel nous nous sommes intéressés aux approches "hétérodoxes" sur le lien entre santé et qualité de l'air, a favorisé les premiers échanges.
Ça bosse dur à l'aide de la méthode pic.twitter.com/bno89zBajl
— Matthieu Kalita (@kalitamatt)
Les ateliers données et prise de décision, végétalisations et effets, pouvoir d'agir, smart city et nouvelles formes urbaines ont produit quelques idées et pistes de réflexion :
Nous avons ensuite rejoint la Laverie des Grands Voisins, espace convivial doté d'une scène et d'un bar pour une présentation publique des projets innovants. Une scènes des possibles où chaque porteur disposait de 4 minutes pour éclaircir le positionnement du projet et sa valeur usage. C'est en effet "en inventant des usages qu'on change le monde", rappelle Charlotte Marchandise, présidente du Réseau français des villes santé de l'OMS.
temps de présentation des projets devant le public pic.twitter.com/pBqopKTtWd
— JBingold (@JBingold)
Le deuxième jour préparait l'action.
Plusieurs tables de proposition permettait d'engager une construction : comment mettre le potentiel de transformation des projets au service des villes santé ? Une invitation pour celles-ci à accélérer/ détourner les projets des innovateurs.
Bouillonnement d'idées aujourd'hui à pic.twitter.com/GJQ0LT23cf
— Matthieu Kalita (@kalitamatt)
Porteurs de projets et acteurs territoriaux se sont ensuite réunis par groupes pour produire des scénarios qui pourraient contribuer à l'agenda des solutions COP21 :
Une journée dense et riche au terme de laquelle les Villes-santé se sont engagées pour proposer des terrains publics d'expérimentation à certains projets, dans la mesure de leurs possibilités. Le Réseau Villes-Santé et l’ADEME présenteront les expérimentations engagées lors des Assises de la Qualité de l’Air à l’automne 2016.
Retrouvez tout l'accélérateur en tweets et en images :
Proposer votre idée de service innovant mobilisant le numérique au service des mobilités actives
Pour prolonger la dynamique COP21, le Club des villes & territoires cyclables et la Fondation internet nouvelle génération (Fing), avec le soutien de l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), invitent les entreprises, les porteurs de projet, les concepteurs à se porter candidat pour développer des services innovants mobilisant le numérique au service des mobilités actives.
Cet appel à nouveaux services s’organise autour de 3 défis :
Rendre les livraisons actives
Partager l’utilisation du vélo privé
Inventer un système d’Info-services vélo
Les candidats bénéficient de coaching d’experts, de mise en réseau et d’accélération jusqu’au prototypage.
Livrer des objets et/ou denrées en utilisant un contenant qui pourrait être standardisé pour véhicules de plus petit gabarit (à énergie non thermique, volume utile d’un vélo cargo par exemple).
Je propose des solutions identifiables et géolocalisables pour assurer une bonne traçabilité du contenu et optimiser les circuits.
Les usages peuvent être professionnels et/ou occasionnels, la qualité de service est mise en avant.
Mots indices : micro-palette, micro-émetteur, réseau radio, maraîchage circuit-court, livraison individualisée, logistique urbaine et péri-urbaine.
Un vélo partagé de 1000 manières, toujours en état de marche, sécurisé et que je peux garer en bonne intelligence avec les lieux publics, les commerces, etc…
Ce moyen de déplacement, toujours en fonctionnement, peut bénéficier de services pendant les temps morts. Il peut être partagé de différentes manières.
Mots indices : cadenas, identification, partage, devanture, structure fixe, lieux sous-utilisés, maintenance, domicile, connexion.
Enrichir l’expérience de mobilité active, recevoir et produire de l’information au rythme de mon déplacement utilitaire et/ou de loisirs. L’outil prend en compte mon niveau de pratique (novice, expérimenté, ...), me fournit des conseils de sécurité adaptés et me permet d’anticiper les obstacles. Il permet d’inciter les utilisateurs « frileux » à se mettre au vélo.
Mots indices : déplacement utilitaire, itinéraire, changement de comportement, coproduction, alertes, proximétrie, improvisation, météo, lieu de travail, cyclotouristes.
Merci de remplir le formulaire ci-dessous
Les répondants sont invités à formuler leur proposition sous la forme d’un scénario d’usage, c’est à dire faire le récit du service proposé vu sous l’angle d’un utilisateur.
Les répondants doivent proposer une solution en phase avec l’une des 3 pistes créatives exposées ci-dessous.
Une proposition peut associer des innovations existantes ou tout élément opérationnel contribuant à inventer un nouveau service. Plusieurs personnes et/ou organisations peuvent participer sous forme de consortium. Des possibilités de consortium a posteriori seront aussi possibles.
La formulation respecte plusieurs critères :
le scénario proposé doit susciter une réponse formulée en terme de service,
la description doit être générique pour ne pas brider la créativité du répondant,
le numérique est un élément nécessaire à la réalisation du service,
le besoin exprimé doit être potentiellement générateur d’activité et d’emplois sur le territoire.
le service est désigné pour répondre aux besoins d’un territoire, les limites géographiques et administratives du territoire (quartier, commune, communauté d’agglomération) doivent être prises en compte.
Date limite de réponse via le formulaire en ligne : 24 janvier 2016
Qu’est-ce que le “DEFInnovation mobilités actives” ?
À destination des stratèges & praticiens du développement territorial durable
En 2015-2016, un ensemble d'acteurs font le constat d'une synergie insuffisante entre les enjeux de la transition écologique et les puissants leviers du numérique. La présente enquête, réalisée dans le cadre du défi AgirLocal, a pour but d'enrichir notre diagnostic commun, d'engager l'élaboration de pistes d'action et d'élaborer des outils et méthodes à destination des stratèges et des praticiens du développement territorial durable.
La Fing, Anis et les Interconnectés vous proposent de répondre à ce questionnaire qui vise à mieux identifier les pratiques et les opportunités des territoires et les meilleurs leviers numériques pour la transition écologique. Vous êtes également conviés à contribuer à notre démarche, au nom de votre collectivité ou organisation ou en votre nom personnel.
Merci de prendre quelques minutes pour enrichir notre diagnostic !
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“Mettre la puissance transformatrice du numérique au service de la transition écologique !”
Le Conseil national du numérique (CNNum) et Transitions2 ont lancé un appel à engagement pour explorer la convergence entre les transition écologique et numérique. Acteurs du numérique et de l'écologie, les auteurs y expriment ce qu’ils partagent, mais aussi ce sur quoi ils souhaitent progresser ensemble. L’appel esquisse des valeurs communes qui pourraient être les bases d’ un débat ouvert sur les potentialités de rapprochement - mais aussi les contradictions qui subsistent - entre les deux “grandes” transformations contemporaines.
Pour Daniel Kaplan, membre du CNNum et cofondateur de la Fing, “si la transition écologique doit être notre horizon incontournable, la dégradation continue de l’environnement démontre qu’elle sait mieux décrire son but que son chemin”. La transition numérique à l’inverse, est identifiée comme “le point commun des transformations contemporaines et quotidiennes de nos sociétés”, alors même qu’elle parvient difficilement à “poursuivre un objectif collectif particulier”. Les auteurs ont joint à cet appel un glossaire “pour mieux se comprendre” ainsi que des exemples de projets emblématiques, “pionniers de la convergence entre écologie et numérique”. Ils seront présents à NUMA le 5 décembre et présenteront leur démarche lors de tables rondes de 10h30 à 12h00.
Vous portez un projet, une vision, une initiative,... qui fait le lien entre transition numérique et transition écologique ? Vous vous sentez concerné par notre appel et les valeurs qu’il porte ?
Avec le soutien actif de Numa, venez partager vos idées, venez présenter des projets que vous portez ou qui vous tiennent à coeur, venez inventer de nouveaux défis, de nouvelles formes d’actions possibles. Rendez-vous le 5 décembre !
Samedi 5 décembre 2015
Au NUMA
39 Rue du Caire, 75002 Paris
10h30 - 12h00
Table ronde animée par Walter Bouvais, avec notamment Marguerite Grandjean (OuiShare), Tamer El Aidy (Les Petits Débrouillards), Serge Abiteboul (Inria), Damien Demailly (IDDRI), Daniel Kaplan (Fing)
13h30 - 14h
Introduction & choix des ateliers
14 h - 15 h 20
1ère série d’ateliers
15 h 30- 16 h 50
2ème série d’ateliers
17 h - 17 h 30
Restitution des ateliers et discussions
en présence des partenaires Transitions2
Les sujets traités lors d’un Barcamp sont définis par les participants eux-mêmes.
Ils pourront être traités dans deux types d’ateliers : des ateliers “défis”, dont l’objectif sera d’identifier des enjeux spécifiques de la convergence entre transition écologique et numérique, ainsi que des ateliers “projets”, au cours desquels des porteurs de projets pourront appeler d’autres personnes à contribuer et enrichir leurs idées.
Vous pouvez vous inscrire dès maintenant au barcamp via : http://paris.numa.co/Evenements/Barcamp-Transitions2