(numérique, participation citoyenne, innovation sociale, consommation collaborative)
Le numérique au service de mobilités plus économes (intermodalité, mobilités douces, télétravail,…)
Numérique et proximité (marchés publics et circuits courts, logistique, relocalisation, …)
Le numérique au service de la nature (biodiversité, qualité de l’air et de l’eau…)
Ouvrir le jeu d’acteurs et mobiliser les énergies
Construire un chemin adapté à votre territoire
Construire une culture partagée
Ouvrir le jeu d’acteurs
et mobiliser les énergies
(numérique, participation citoyenne, innovation sociale, consommation collaborative)
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Une démarche “AgirLocal” ne concerne pas les seuls acteurs publics, mais un ensemble d’acteurs du territoire. Leur mobilisation est une première étape incontournable, produisant un décloisonnement qui sera le socle de la démarche. On peut aussi imaginer un portage plus collectif dès le départ : conseil de développement, acteurs d’une démarche Open Data...
Identifier : Quels acteurs ?
Le schéma ci-dessous propose une lecture facilitante et simplifiée.
À gauche, les acteurs liés au numérique. Ils ne se connaissent pas forcément entre eux, par exemple entre acteurs institutionnels, entreprises, associations. Certains sont experts de systèmes techniques complexes, d’autres en lien avec la complexité très différente de la médiation et des usages. Ils peuvent s’occuper de logiciels, d’infrastructures, de services numériques, d’innovation technologique ou sociale, d’information géographique, de fabrication numérique. Au sein des collectivités, il y aura parfois une véritable stratégie numérique territoriale, mais elle ne sera pas toujours portée par un élu, ni par un service, et il n’y a pas toujours un système d’information de la collectivité.
À droite, les acteurs liés au développement durable et à l'environnement. Ils sont souvent très cloisonnés entre de nombreux métiers, à commencer par l’énergie, les déchets, les transports. Le décloisonnement peut venir d’une démarche Agenda 21, d’un Plan Climat (PCET), d’une stratégie Ville durable. Les collectivités territoriales interagissent avec des entreprises privées, qui sont tantôt opérateurs de l’action publique, tantôt porteuses de leurs propres intérêts; et avec des acteurs associatifs, tantôt opérateurs ou soutenus par l’acteur public, tantôt autonomes. Des démarches transverses peuvent décloisonner ces acteurs entre eux, comme les TEPOS, territoires à énergie positive, ou les Territoires "zéro déchets zéro gaspillage".
Nous avons supposé que ces deux thématiques étaient "transverses" au sein des collectivités territoriales : c’est leur logique, même si ce n’est pas toujours la réalité. Potentiellement, elles doivent agir sur les différents volets de l’action publique et du développement territorial. Il leur faut donc croiser des démarches plus "verticales".
En haut du schéma, les décideurs du territoire, à commencer par les exécutifs locaux (élus et directions générales), puis les directions "métiers" et les acteurs en charge des projets structurants des territoires, caractérisés par les fonds structurels européens, les schémas de développement économique, d’aménagement, d'infrastructures,… Les dénominations diffèrent selon l’échelon (du régional au local) et la taille de la collectivité. Mais les acteurs du numérique comme ceux du développement durable savent que leur enjeu et leur difficulté sontest souvent d’avoir ces acteurs "d’en haut" à bord de leurs démarches.
En bas, la société civile, le tissu associatif, les acteurs de l’ESS, les porteurs d’initiatives citoyennes, dont les actions ne sont pas directement liées aux deux thématiques transverses. Naturellement cette catégorie très large n’est pas du tout étanche avec les deux premières; et elle est hétérogène : acteurs de la participation et de la démocratie locale, de l’éducation populaire, de l’innovation sociale, de la consommation collaborative. Il s’agit ici de faire le repérage des dynamiques ascendantes (bottom-up) du territoire, de tirer parti de leur expérience, de leur énergie et de leur vigilance : les impliquer sera fertile, les oublier sera contre-productif. Au sein de cette catégorie nous avons mentionné les acteurs du mouvement des "communs", dont certains vont relever du monde de la connaissance, d’autres du monde agricole, et dont la contribution aux démarches AgirLocal peut être solide.
S’agissant d’acteurs non-institutionnels, le numérique offre souvent une lecture intéressante de l’hyperlocal : n’hésitez pas, par exemple, à observer les réseaux sociaux (groupes facebook, fil twitter), les médias locaux, les plateformes de financement participatif mentionnant votre territoire.
Ce schéma "générique" n’est qu’une aide au repérage, à adapter selon votre territoire.
Construisez votre table
Qui est autour de la table de votre démarche AgirLocal ? N’hésitez pas à nous adresser le schéma que vous en réalisez.
Engager la discussion sur les objectifs et les finalités de la démarche
C’est à ce moment de la démarche que la question “d’où partons-nous” prend toute son importance; c’est pourquoi nous proposons de la poursuivre par un effort en matière de connaissance de la réalité environnementale du territoire.
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